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Le Dr Nike Dattani est né à Scarborough, en Ontario, de parents réfugiés ougandais. Son doctorat a été complété à l’Université d’Oxford (en Angleterre) où il a écrit le premier logiciel permettant de calculer numériquement les intégrales de Feynman sur du matériel GPU. Il a reçu le prestigieux prix Hetherington pour la meilleure présentation de thèse de doctorat de son année.

Tout en développant le modèle d’énergie potentielle MLR avec Bob LeRoy à l’Université de Waterloo, il a inventé ce qui deviendra plus tard appelé les « corrections Dattani ». Également à l’UW, il a travaillé avec Ray Laflamme sur l’expérience à trois fentes, qui était le premier test expérimental de la règle de Born en mécanique quantique. Il a ensuite travaillé sur de nombreux projets scientifiques en génétique computationnelle à l’Université Western Ontario, dont un qui a établi les techniques utilisées plusieurs années plus tard pour découvrir au début de 2020 que le virus causant la COVID-19 était étroitement lié aux coronavirus chez les chauves-souris. Il a également été titulaire d’une bourse Banting à l’Université McMaster, a travaillé comme agent de recherche au CNRC, a enseigné au niveau universitaire en tant que membre du corps professoral de l’Université de Waterloo et a joué un rôle déterminant dans les premières étapes des HPQC Labs et du HPQC College.

À l’extérieur du Canada, il a établi le record du « plus grand nombre pris en compte sur un appareil quantique » alors qu’il travaillait à l’Université de Kyoto au Japon, il a fondé le projet Gravity in Spectroscopy alors qu’il travaillait au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, a contribué à mettre fin à un débat sur l’importance de la cohérence quantique dans la photosynthèse alors qu’il travaillait au NTU à Singapour, et a contribué aux logiciels de chimie quantique (notamment NECI et OpenMOLCAS) lors de nombreuses visites à l’Institut Max Planck pour la recherche sur l’état solide en Allemagne.

Le Dr Dattani a lancé le Matter Modeling Stack Exchange en 2020. Avec plus de 4 000 membres, il s’agit de la plus grande communauté dans le domaine de la modélisation physique et chimique de la matière.

Quirien Muylwyk, MASc., ing., est responsable à AECOM pour la qualité de l’eau, où elle dirige les efforts pour améliorer la santé publique au moyen d’investissements dans les infrastructures, notamment la gestion de la qualité de l’eau dans le réseau de distribution et au robinet du client. Avant de se joindre à AECOM, Quirien était gestionnaire de la technologie et du développement des affaires pour Water Canada avec CH2M HILL pour toutes les plateformes, notamment l’eau potable, les eaux usées, les ressources en eau, l’adduction, les activités et l’eau industrielle. Elle a travaillé dans le secteur des réseaux d’eau pour optimiser le rendement et prioriser les investissements futurs, notamment la mise en œuvre de solutions pragmatiques pour réduire le risque de l’exposition au plomb dans le cas de l’eau potable. Quirien a aussi travaillé avec des services d’approvisionnement en eau en Amérique du Nord et elle a collaboré avec le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs, Santé Canada et l’Environmental Protection Agency des États-Unis. Active auprès de l’American Water Works Association, Quirien a occupé le poste de présidente de la Division de la technologie et de la qualité de l’eau, a fait partie du Technical and Education Council, et est actuellement membre du Comité sur la qualité de l’eau du réseau de distribution et du Comité sur la plomberie.